Dynamiques démographiques à Montréal, 1880-1900
Par Danielle Gauvreau (Université Concordia et CIEQ), Sherry Olson (Université McGill et CIEQ) et Patricia Thornton (Université Concordia)Vers 1880, la ville de Montréal constitue un espace géographique et social qui se caractérise par une population diversifiée, particulièrement sur le plan de la langue et de la religion. Les trois quarts de ses habitants sont catholiques (175 000) et les deux tiers de ceux-ci sont des descendants francophones des fondateurs arrivés de France aux xviie et xviiie siècles. Les autres, Irlandais, Écossais et Anglais, sont des immigrants ou des descendants d’immigrants arrivés après la Conquête (1765), surtout durant la période 1815-1850. Les Irlandais catholiques, nombreux à être arrivés durant les années 1831, 1847 et 1849, occupent une position unique en ce qu’ils partagent leur religion avec la majorité franco-catholique et leur langue avec les autres Britanniques1.
À la diversité tableau 1 et
figure 2. La présence des ménages anglo-protestants dans les groupes favorisés est
frappante, comparativement aux Irlandais et aux Canadiens français. Ces derniers se concentrent dans les échelons
inférieurs et leurs profils se ressemblent davantage, malgré certaines différences de
secteurs d’emploi.
Franco-catholique | Irlandais | Protestant | Total | |||||
Statut professionnel | Nombre de ménages | % | Nombre de ménages | % | Nombre de ménages | % | Nombre de ménages | % |
Négociants et marchands | 1 016 | 6,4 % | 256 | 7,2 % | 1 493 | 25,4 % | 2 765 | 10,9 % |
Professionnels | 1 567 | 9,9 % | 416 | 11,6 % | 1 124 | 19,1 % | 3 107 | 12,3 % |
Cols blancs | 1 424 | 9,0 % | 419 | 11,7 % | 745 | 12,7 % | 2 588 | 10,2 % |
Ouvriers spécialisés | 3 239 | 20,4 % | 732 | 20,5 % | 1 321 | 22,4 % | 5 292 | 20,9 % |
Ouvriers semi-spécialisés | 4 192 | 26,4 % | 717 | 20,0 % | 640 | 10,9 % | 5 549 | 21,9 % |
Journaliers | 4 429 | 27,9 % | 1 035 | 29,0 % | 566 | 9,6 % | 6 030 | 23,8 % |
Total | 15 867 | 100 % | 3 575 | 100 % | 5 889 | 100 % | 25 331 | 100 % |

Tableau 1Statut professionnel des chefs de ménage dans trois communautés (1881)
Source: Chefs de ménage du recensement de 1881 jumelés au au rôle d’évaluation de la même période.

Figure 1Femmes empesant des cols et des poignets, M. T. S., QC, vers 1901
© Musée McCord, MP-1985.31.181.

Figure 2Statut professionnel des chefs de ménage dans trois communautés en 1881
Source: Chefs de ménage du recensement de 1881 jumelés au rôle d’évaluation de la même période.
Entre la guerre de 1812 et celle de 1914, la population de Montréal double à peu près tous les vingt ans, en raison notamment d’un important afflux d’immigrants en provenance des campagnes et de pays étrangers. Dès les années 1850, cette croissance élevée est directement liée à la poussée industrielle qui affecte notamment l’industrie métallurgique: les forgerons, chaudronniers, fabricants de clous, opérateurs de machines sont de plus en plus nombreux dans les quartiers industriels près du pont Victoria et du canal de Lachine, deux voies d’entrée vers les États-Unis et vers les Grands Lacs (Lewis, 2000). Les arrivées les plus massives coïncident avec des années de boom de la construction. Ces migrants alimentent le plus souvent les catégories inférieures des structures socioprofessionnelles, permettant ainsi aux natifs de la ville de nourrir des espoirs de mobilité sociale (Olson, 2004).
La pyramide des âges de la population en 1901 figure 3 rend compte de l’effet de la
migration sur la population montréalaise au tournant du xxe siècle.
Les migrants nés à l’étranger (Angleterre, Irlande et États-Unis) y sont distingués de ceux qui sont nés dans les
campagnes (Québec et Ontario surtout) et des personnes nées en ville. Pour les jeunes migrants surtout, l’arrivée
en ville signifie aussi l’entrée sur le marché du travail (Gauvreau, Olson et Thornton, 2007). Du côté féminin, la
pyramide des âges entre 15 et 30 ans reflète la traditionnelle demande urbaine pour les domestiques, mais aussi de
plus en plus d’occasions d’emplois comme ouvrières de manufacture dans les moulins à coton, comme cigarières, dans
la reliure, ou dans le secteur naissant des services (téléphonistes, sténographes, filles de boutique).

Figure 3Pyramide des âges de la population de Montréal en 1901 selon le lieu de naissance
Source: Échantillon de 5 % du Canadian Families Project (CFP), web.uvic.ca/hrd/cfp/.
Les trois grandes communautés culturelles occupent des quartiers relativement distincts dans la ville carte, mais, au sein de chacune de celles-ci, une
sous-population plus riche se démarque des démunis en vivant dans des secteurs mieux nantis. Pour les plus
pauvres, la solidarité qui découle du fait de vivre à proximité de la parenté élargie est essentielle dans les
moments plus difficiles.

CarteLocalisation des ménages selon le groupe ethnoreligieux du chef de ménage, Ville de Montréal, 1881
Sources: Montréal Municipal taxroll, Corporation de Montréal, June 1880; Record of the Census of Canada, 4 April 1881.
Les aléas de la reproduction
Au cours du dernier tiers du xixe siècle, Montréal vit à l’heure d’un régime démographique caractérisé par une forte fécondité et une mortalité élevée, particulièrement pour les enfants. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la saison froide est relativement favorable à la survie des enfants, alors que les taux de mortalité doublent durant l’été en raison des maladies gastro-intestinales.
À chaque stade de la vie, les membres d’une génération doivent affronter des risques bien réels qui menacent leur santé et leur survie:
- La mortalité avant l’âge de 1 an est de l’ordre de 20 % en raison surtout des maladies diarrhéiques qui foisonnent après le sevrage des nourrissons. L’abandon à la naissance, imposé par une morale stricte ou l’incapacité des filles seules à garder leur bébé, frappe 7 % à 8 % des nouveau-nés et contribue aux forts taux de mortalité infantile.
- Les enfants de 1 à 4 ans sont soumis à des risques élevés de décéder (de l’ordre de 20 %), en raison de maladies infectieuses telles la scarlatine, la diphtérie, la coqueluche et la variole.
- Les accidents de travail sont fréquents, en particulier chez les jeunes.
- La tuberculose fait des ravages parmi les adultes, la maladie étant responsable à elle seule de 30 % de tous les décès entre 15 et 50 ans.

Figure 4Les quatre générations de Hague, Montréal, QC, 1909
Wm. Notman & Son © Musée McCord, II-174573.
Trois régimes démographiques à l’œuvre
Des différences significatives ressortent dans les modes de reproduction des trois grandes communautés
culturelles tableau 2 et
figure 5. Même si, ultimement, les taux nets
de reproduction diffèrent peu d’un groupe à l’autre, la manière d’assurer cette reproduction présente des
différences marquées en ce qui concerne autant le mariage, la fécondité, la mortalité et les migrations. Deux
facteurs surtout y contribuent: l’âge auquel les jeunes se marient et les conditions de sevrage
des nourrissons.
Urbain | Rural | |||
Franco-catholiques | Irlandais catholiques | Anglo-protestants | Franco-catholiques | |
Indice synthétique de fécondité maritale (20-49) | 7,7 | 6,7 | 6,1 | 9,8 |
Indice synthétique de fécondité | 5,6 | 3,6 | 3,3 | 7,5 |
Âge médian des femmes au premier mariage | 20,6 | 24,7 | 24,6 | 21,8 |
Proportion de mariées (indice de Coale) | 0,643 | 0,480 | 0,502 | 0,502 |
Mortalité infantile et juvénile (%) | 43,5 | 24,0 | 20,2 | 23,7 |
Taux brut de reproduction | 2,4 | 2,3 | 2,2 | 4,9 |
Taux net de reproduction | 1,2 | 1,2 | 1,1 | 2,4 |

Tableau 2Trois régimes démographiques à Montréal durant les années 1890
Source: Cohorte échantillon basée sur les patronymes pour chacun des trois groupes ethnoreligieux.

Figure 5Composantes des régimes démographiques selon le groupe ethnoreligieux, Montréal durant les années 1890
Source: Cohorte échantillon basée sur les patronymes pour chacun des trois groupes ethnoreligieux.
L’âge au mariage
L’âge au mariage constitue un important élément régulateur du niveau de reproduction avant la transition démographique. Pour les jeunes de 15 à 30 ans environ, la décision de se marier plus ou moins précocement s’élabore dans un contexte où les contraintes familiales et les possibilités d’emploi dans une ville comme Montréal doivent être prises en compte. Voilà un terrain propice au déploiement de stratégies culturelles différenciées! Par exemple, même si l’État et l’Église exigent à l’époque le consentement parental pour se marier avant 21 ans, les parents canadiens-français accordent leur permission beaucoup plus aisément que les Irlandais, pourtant de même religion.
Ainsi, du côté canadien-français, le rythme du régime démographique est rapide: les mariages sont plus précoces de deux à trois ans que dans les autres groupes, la fécondité nettement plus élevée que chez les anglo-protestants (68 %) et la mortalité infantile plus élevée de 30 % que dans les deux autres groupes. Ce régime démographique onéreux entraîne un plus grand nombre de naissances, hypothéquant plus lourdement la santé des mères.
Le sevrage des nouveau-nés
Les conditions de sevrage des nouveau-nés, une pratique culturellement différenciée, constituent un autre facteur important pour expliquer les différences de régime démographique (Thornton et Olson, 1997). D’un côté, l’interruption précoce de l’allaitement d’un nourrisson l’expose à des risques accrus de mortalité, en particulier dans un contexte où la qualité du lait et de l’eau laisse à désirer. De l’autre, comme l’allaitement procure un certain degré de protection contre les risques de grossesse, son interruption, qu’elle soit volontaire ou forcée à la suite du décès de l’enfant, raccourcit les intervalles entre les naissances et fait grimper les niveaux de fécondité. Une durée d’allaitement plus courte se trouve donc associée à des niveaux élevés de mortalité infantile et de fécondité, une situation qui paraît bien s’appliquer au régime démographique des Canadiens français décrit plus haut.
La comparaison avec les francophones catholiques résidant dans les campagnes environnantes montre bien à quel point la ville est meurtrière à cette époque: la saleté, des égouts mal raccordés, la réticence à vacciner et le peu de budget accordé à la santé publique contribuent tous à cette situation. En milieu rural, les niveaux de mortalité plus faibles (30 % moins élevés pour la seule mortalité infantile) et la fécondité plus élevée des couples mariés sont responsables de taux nets de reproduction beaucoup plus élevés qu’en ville, ce qui entretient la migration vers la ville.
Les dernières décennies du xixe siècle: théâtre de quelques changements
Certains éléments du régime démographique, ou des facteurs qui l’influencent, montrent des signes de changement à
la fin du xixe siècle figure 6. Ainsi, dans les trois grandes communautés culturelles, on observe un
certain report du mariage, davantage de jeunes fréquentant l’école au-delà de 15 ans, une plus grande proportion
de femmes occupant un emploi rémunéré, une part croissante des emplois disponibles en ville occupés par des jeunes
femmes et les citadins de naissance qui jouissent de meilleures chances de mobilité sociale ascendante. Des signes
de transition démographique commencent à poindre chez les protestants et les Irlandais catholiques, qui affichent
tous deux des niveaux de fécondité à la baisse (Gauvreau, Gervais et Gossage, 2007) ainsi qu’une amélioration des
conditions de survie des enfants de 1 à 4 ans (Olson et Thornton, 2001).

Figure 6Évolution des régimes démographiques à la fin du xixe siècle
Source: Compte complet du recensement de 1881 (North Atlantic Population Project) et échantillon de 5 % du recensement de 1901 (Canadian Families Project): méthode indirecte de Hajnal pour le calcul de l’âge au mariage. Pour la mortalité, cohortes échantillons basées sur les patronymes pour chacun des trois groupes ethnoreligieux.
Travail et mariage: genre et culture façonnent les stratégies de l’économie familiale
Les jeunes de 15 à 30 ans représentent en 1901 le tiers de toute la population, mais ils occupent la moitié des
emplois déclarés au recensement. Contrairement à ce que l’on observe chez les hommes, dont l’état matrimonial
n’influence à peu près pas le statut en emploi, les emplois féminins déclarés dans les recensements sont presque
exclusivement le fait de femmes célibataires figure 7. Les Irlandaises catholiques, qui
se marient plus tard, comme on l’a vu ci-dessus, occupent une plus large part de ces emplois. Demeurant moins
longtemps célibataires, les Canadiennes françaises semblent utiliser d’autres stratégies pour contribuer au revenu
familial après leur mariage: travaux de couture, vente de produits divers, hébergement de logeurs dans
le ménage.

Figure 7FEMMES DE 15 À 30 ANS SELON L’ÂGE, L’ÉTAT MATRIMONIAL ET L’EMPLOI EN 1901
Source: Canadian Families Project, échantillon de 5 % du recensement de 1901.
Note: Les données par âge sont des moyennes mobiles calculées sur cinq ans pour éviter le problème d’attraction des chiffres ronds.

Figure 8Bureau d’Anson McKim, Montréal, QC, 1903
Wm. Notman & Son © Musée McCord, II-145305.
Les familles canadiennes-françaises sont aussi très actives dans le secteur informel de l’emploi, un rouage essentiel de l’économie de l’époque permettant de générer des revenus complémentaires nécessaires au fonctionnement de l’économie familiale. Pouvoir disposer d’argent devient de plus en plus important à Montréal à la fin du xixe siècle et les besoins en ce sens augmentent à mesure que la famille s’élargit. Or les perspectives de revenus varient considérablement selon l’emploi occupé. Un journalier ne peut espérer une augmentation de ses gages au cours de sa vie, mais ses enfants, s’ils vivent assez longtemps et sont en mesure de travailler, pourront contribuer au bien-être économique de la famille. La situation est très différente pour d’autres catégories de travailleurs, comme les cols blancs (travailleurs de commerce, imprimeurs, télégraphistes, modeleurs) qui peuvent compter sur un travail stable tout au long de l’année et des facilités d’embauche permettant d’anticiper des revenus de travail beaucoup plus élevés au cours d’une vie.

Figure 9Salaire des femmes en proportion du salaire des hommes selon l’âge et la communauté culturelle à Montréal en 1901
Source: Canadian Families Project, échantillon de 5 % du recensement de 1901.
Les revenus familiaux sont sujets à de nombreux aléas. Le salaire des jeunes varie en fonction de l’âge,
du genre figure 9 et du niveau de scolarité; leur départ du foyer parental est donc
susceptible d’affecter la situation de toute la famille. La mort d’un parent a un effet encore plus marqué et elle
est souvent suivie de recompositions diverses (le tiers des cas à l’intérieur d’une période de 10 ans).
Nécessité oblige, dans les trois grandes communautés, les mères devenues veuves mettent leurs enfants au travail à
un âge plus précoce et gardent leurs garçons plus longtemps avec elles.
Mobilité sociale chez les Irlandais catholiques
En reportant le mariage des jeunes à un âge plus avancé, les Irlandais catholiques utilisent une stratégie qui génère des revenus supplémentaires pour la famille: les plus jeunes enfants peuvent alors fréquenter l’école plus longtemps et les célibataires sont en mesure d’améliorer leur statut économique jusqu’au moment de se marier. Regroupées dans des ménages plus grands comptant plus de travailleurs, les familles irlandaises sont en mesure de se loger dans des appartements plus spacieux de 6 ou 7 pièces au lieu des 4 ou 5 habituelles. Ces logements, dans des maisons à l’architecture plus cossue, sont souvent situés sur des rues plus larges disposant de services municipaux, d’un meilleur drainage et d’une meilleure qualité d’ensoleillement durant l’hiver et de ventilation durant l’été. Ces meilleures conditions, associées à une durée d’allaitement plus longue, favorisent la survie des enfants jusqu’à un âge où ils peuvent à leur tour contribuer à l’économie de leur famille.

Figure 10Évolution des statuts professionnels chez les Irlandais catholiques
Source: Échantillon basé sur les patronymes pour les Irlandais catholiques (Ryan).
Ces stratégies ne sont pas étrangères à l’avancement des Irlandais catholiques dans les structures
professionnelles de Montréal, comme en témoigne le graphique ci-dessus figure 10 pour la seconde moitié du xixe siècle. Ce qui paraît une tendance graduelle traduit en fait la
montée d’une seconde génération où le chef de ménage nouvellement marié ne sera plus journalier. Il est à noter
qu’une tendance similaire se dessine chez les Canadiens français, quand on restreint l’étude aux familles
urbanisées depuis plus d’une génération.
Notes
Bibliographie
- Gauvreau, Danielle, Diane Gervais et Peter Gossage (2007), La fécondité des Québécoises, 1870-1970: d’une exception à l’autre, Montréal, Boréal, 346 p.
- Gauvreau, Danielle, Sherry Olson et Patricia Thornton (2007),
The harsh welcome of an industrial city: immigrant women in Montreal, 1880-1900
, Histoire sociale / Social History, vol. 40, p. 345-380. - Gauvreau, Danielle, et Sherry Olson (2008),
La mobilité sociale dans une ville industrielle nord-américaine: Montréal, 1880-1900
, Annales de démographie historique, no 115, p. 89-114. - Gilliland, Jason A. (1998),
Modeling residential mobility in Montreal, 1860-1900
, Historical Methods, vol. 31, n° 1, p. 27-42. - Lewis, Robert D. (2000), Manufacturing Montreal: The making of an industrial landscape, 1850 to 1930, Baltimore, The Johns Hopkins University Press, 336 p.
- Olson, Sherry (2004),
Ethnic partition of the work force in 1840s Montreal
, Labour / Le Travail, 53 (Spring), p. 157-200. - Olson, Sherry, et Patricia Thornton (2001),
La croissance naturelle des Montréalais au xixe siècle
, Cahiers québécois de démographie, vol. 30, n° 2, p. 191-230. - Olson, Sherry, et Patricia Thornton (2011), Peopling the North American City: Montreal 1840-1900, Montréal, McGill-Queen’s Press, 512 p.
- Thornton, Patricia A., et Danielle Gauvreau (2002),
Reconciling cross-sectional and longitudinal measures of fertility, Quebec 1890-1900
, History and Computing, vol. 14 n°s 1-2, p. 129-152. - Thornton, Patricia, et Sherry Olson (1997),
Infant vulnerability in three cultural settings in Montreal 1880
, dans Alain Bideau, Bertrand Desjardins et Hector Pérez-Brignoli (dir.), Infant and Child Mortality in the Past, Oxford: Clarendon Press et New York: Oxford University Press, p. 216-241. - Thornton, Patricia, et Sherry Olson (2006),
The religious claim on babies in nineteenth-century Montreal
, dans Renzo Derosas et Frans van Poppel (ed.), Religion and the Decline of Fertility in the Western World, The Hague, Springer, p. 207-233. - Thornton, Patricia, et Sherry Olson (2011),
Mortality in late nineteenth century Montreal: Geographic pathways of contagion
, Population Studies, vol. 65, no 2, p. 157-181.
Remerciements
- Cette recherche a bénéficié du soutien financier du Conseil de recherche en sciences humaines (CRSH) du Canada. Le SIG historique, un système d’information géohistorique composé de bases de données numérisées, de cartes et de données jumelées, est le fruit d’un travail collectif connu sous le nom de MAP, Montréal l’avenir du passé, soutenu financièrement par le Réseau de centres d’excellence Geoide et le CRSH. Nous remercions les chercheurs des projets Montréal, l’avenir du passé (MAP), Canadian Families Project (CFP), North Atlantic Population Project (NAPP) et ceux du CIEQ, en particulier Mary MacKinnon†, Lisa Dillon, Robert C.H. Sweeny, Eric Sager et Peter Baskerville; les paroisses Notre-Dame et Saint-Patrick de Montréal, le Cimetière Notre-Dame-des-Neiges ainsi que la Mount Royal Cemetery Company. Les principales sources utilisées dans ce travail sont les recensements nominatifs du Canada de 1881 et 1901, le rôle d’évaluation de 1880, la géobase de données de la ville de Montréal ainsi que les registres paroissiaux des baptêmes, mariages et sépultures conservés aux Archives nationales du Québec.
Tous droits réservés. Centre interuniversitaire d’études québécoises (CIEQ)
Dépôt légal (Québec et Canada), 4e trimestre 2022.
ISBN 978-2-921926-88-1 (PDF)
Crédits
- RÉVISION LINGUISTIQUE – Solange Deschênes
- Conception graphique – Émilie Lapierre Pintal en collaboration avec Marie-Claude Rouleau (Élan création)
- Coordination – Mélanie Lanouette et Sophie Marineau
- Cartographie – Jean-François Hardy, Émilie Lapierre Pintal et Louise Marcoux (Laboratoire de cartographie de l’Université Laval)
- Programmation – Adam Lemire avec la collaboration de Tomy Grenier et Jean-François Hardy
Comment citer cette publication
Gauvreau, Danielle, Sherry Olson et Patricia Thornton (2022). «Dynamiques démographiques à Montréal, 1880-1900», dans Claude Bellavance et Marc St-Hilaire (dir.), Le fait urbain. Québec: (coll. «Atlas historique du Québec»). [En ligne]: https://atlas.cieq.ca/le-fait-urbain/interactif/dynamiques-demographiques-a-montreal-1880-1900.html (consulté le 14 février 2025).