Ce chantier examine les dimensions matérielles et idéelles des rapports entre les populations humaines et l’environnement. La diversité des milieux de vie est considérée pour interpréter les phénomènes accompagnant l’interaction des sociétés avec la nature – toujours à l’intérieur des frontières du Québec contemporain comme cadre géopolitique de référence. Les changements socioécologiques sont explorés plus précisément dans cinq milieux de vie, soit le forestier, le rural, le maritime, l’urbain et le nordique, qui témoignent d’expériences et de trajectoires différenciées. Que ce soit pour observer l’occupation du sol par les acteurs humains et non humains, l’extraction et la circulation de ressources, le façonnement des paysages, les modes de régulation de l’accès et de l’utilisation des territoires ou les représentations de la nature, ce projet d’atlas étudie les processus écologiques et sociaux qui ont mis en forme l’espace québécois.